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Le développement de la Guinée l’ère CNRD: perspectives et défis

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Depuis son accession au pouvoir en 2021, le Comité National pour le Redressement et le Développement (CNRD) a entrepris des réformes ambitieuses visant à stimuler le développement socio-économique de la Guinée. Sous la direction du président Mamady Doumbouya, le pays a connu des changements significatifs dans divers domaines, avec un accent particulier sur l’infrastructure, l’éducation et la gouvernance.

**1. Infrastructure :**

L’une des priorités du CNRD a été de renforcer l’infrastructure du pays pour favoriser la croissance économique et améliorer la qualité de vie des citoyens. Des investissements importants ont été réalisés dans la construction et la modernisation des routes, des ponts, des ports et des aéroports. Ces projets d’infrastructure ont non seulement facilité le commerce et les déplacements, mais ont également ouvert de nouvelles opportunités d’investissement et de développement régional.

**2. Éducation :**

Le CNRD a également mis l’accent sur l’amélioration du système éducatif guinéen. Des initiatives ont été lancées pour accroître l’accès à l’éducation, améliorer la qualité de l’enseignement et renforcer les compétences professionnelles. Des programmes de formation ont été mis en place pour les enseignants, et des efforts ont été déployés pour moderniser les infrastructures scolaires et promouvoir l’éducation des filles.

**3. Gouvernance :**

Dans sa quête pour promouvoir le développement durable, le CNRD s’est engagé à renforcer la gouvernance et à lutter contre la corruption. Des réformes institutionnelles ont été entreprises pour accroître la transparence, renforcer l’État de droit et promouvoir la reddition de comptes. Des mesures ont également été prises pour promouvoir la participation citoyenne et renforcer les institutions démocratiques.

**Défis à Surmonter :**

Malgré ces progrès, la Guinée sous l’ère du CNRD est confrontée à plusieurs défis. La stabilité politique reste une préoccupation majeure, et des efforts supplémentaires sont nécessaires pour consolider les institutions démocratiques et promouvoir le dialogue inclusif. De plus, le pays doit faire face à des défis persistants en matière de développement économique, notamment la diversification de l’économie, la création d’emplois et la réduction des inégalités.

**Conclusion :**

Le développement de la Guinée sous l’ère du CNRD représente à la fois des opportunités et des défis. Alors que le pays progresse vers un avenir plus prometteur, il est crucial de maintenir l’élan de réforme, de favoriser une croissance inclusive et de promouvoir la participation de tous les citoyens au processus de développement. Avec un engagement continu envers le développement durable et la bonne gouvernance, la Guinée peut réaliser son plein potentiel et offrir un avenir meilleur à ses citoyens.

RMATION INITIALE ET CONTINUE DES ENSEIGNANTS EN GUINÉE : DIAGNOSTIC , AUTOPSIE ET THÉRAPIE POUR LA REFONDATION D’UN SYSTÈME ÉDUCATIF ÉVANESCENT, DÉLIQUESCENT , ‘ OBSOLESCENT, COMATEUX VOIRE EN ÉTAT DE MORBIDITÉ CÉLÉBRALE.. UNE NÉCESSITÉ DE CHANGER D’APPROCHE ET DE PARADIGME S’IMPOSE. LE MONDE ÉVOLUE, L’ÉCOLE AUSSI. DÉCRYPTAGE STRUCTUREL. Tout professeur , personnel d’encadrement ou agent de l’éducation doit pouvoir bénéficier d’une formation continue qui lui permet d’approfondir certains aspects de ses pratiques professionnelles, d’actualiser ses connaissances , de se perfectionner , de renforcer son sentiment d’efficacité professionnelle ou plus généralement de faire évaluer ses pratiques professionnelles en tenant compte des évolutions du monde contemporain , notamment du numérique . De ce point de vue , la formation continue désigne l’ensemble des actions et des activités dans lesquelles les enseignantes et les enseignants en exercice s’engagent de façon individuelle et collective envue de mettre à jour et d’enrichir leur pratique professionnelle. Elle peut être une formation en présentiel , distanciel , collective ou individuelle. En Guinée beaucoup d’enseignants éprouvent des difficultés quand il s’agit d’analyser leurs démarches pédagogiques , de choisir des situations adaptées aux objectifs d’apprentissage , de repérer les erreurs courantes et d’en identifier les sources de façon à pouvoir aider les élèves à progresser. Conséquence, les élèves ne disposent pas de compétence leur permettant de poursuivre sans difficultés leurs apprentissages. La majorité des élèves n’a pas acquis les compétences nécessaires en langue d’enseignement ( le français ) et en mathématiques . On a mis dans le système éducatif des gens qui n’ont pas suivi de formation initiale et on ne se fait pas violence pour les former . La seule chose qu’on sait faire c’est la dénonciation du fait en oubliant que ces jeunes détiennent des diplômes guinéens, donc formés dans nos universités , instituts et écoles professionnelles par des enseignants guinéens recrutés et payés par, l’État au frais des contribuables guinéens pour produire des résultats. À qui la faute ? ■ Selon le rapport du programme d’analyse des systèmes éducatifs des 14 pays francophones de la conférence des ministres de l’éducation nationale ( PASEC 2019) , 55% des élèves guinéens au primaire n’ont pas atteint le niveau suffisant de compétences en lecture et 28 % en mathématiques en debut de Scolarité contre 52 % en lecture et 62 % en mathématiques en fin de cycle primaire . 76,7% d’élèves du primaire ne disposent pas de compétences leur permettant de poursuivre sans difficultés leurs apprentissages . ■ Paradoxalement , la performance moyenne en fin de scolarité en lecture et en mathématiques est significativement plus élevée chez les élèves ayant des livres à la maison pour l’ensemble des pays. ■ Les élèves en zone urbaine sont plus performants que les élèves en zone rurale. ■ Les élèves fréquentant les écoles privées ont les meilleures performances en langue – lecture et en mathématiques , comparées à ceux des écoles publiques ■ L’alphabétisation des parents influence positivement la performance des élèves en lecture et en mathématiques. ■ Bref la faible maîtrise des connaissances et compétences didactiques par les enseignants , la faible maîtrise des contenus disciplinaires des enseignants les moins expérimentés et des enseignants ayant reçu une formation au rabais justifient la nécessité d’un renforcement de capacités des personnels enseignant et administratif. ■ Pour remédier à cette crise de l’apprentissage et à ce faible niveau de certains enseignants , il faut : ■ Élaborer des programmes ciblés de formations initiale et continue des enseignants du primaire sur des compétences professionnelles particulières ( didactiques , psychopédagogie , pratiques de classe …) envue d’améliorer à terme la qualité des acquis scolaires. ■ Organiser un test et des entretiens individuels pour identifier les problèmes des compétences non acquises par les enseignants et les besoins en formation des personnels enseignant et administratif . ■ Privilégier la formation continue à distance moins coûteuse que la formation en présentiel. Se mettre en rapport avec l’institut de formation des maîtres à distance. ■ La mise à disposition des enseignants des ressources pédagogiques et didactiques nécessaires ( livres , outils numériques, , notamment des équipements informatiques , de logiciels , accès à des plate-formes numériques afin qu’ils puissent améliorer leur culture générale et leurs qualifications professionnelles . ■ Des mesures d’encouragement et de motivation des enseignants. Ce qui pourrait améliorer les apprentissages scolaires de leurs élèves. ■ Offrir des opportunités de formation et de promotion de carrière pour tous. ■ Une amélioration de la condition salariale pour une grande motivation des enseignants et une grande attractivité de la profession enseignante. ■ La mise en place d’une stratégie nationale efficace de formation continue adaptée est fondamentale à la professionnalisation de l’enseignement permettant aux enseignants d’améliorer leurs qualifications , de modifier ou d’étendre le champ de leurs activités, de prétendre à une promotion et de s’informer des progrès réalisés, aussi bien pour le contenu que pour les méthodes, dans les disciplines et les domaines d’enseignement ■ L’amélioration du statut particulier des enseignants à la mesure des besoins et des défis des contextes nationaux en matière d’éducation est souhaitable pour favoriser au maximum l’efficacité de l’enseignement et permettre aux enseignants de se consacrer pleinement à leurs tâches professionnelles, des lors que leur rémunération leur assure un niveau de vie raisonnable pour eux-mêmes et pour leur famille. ■ Améliorer la gouvernance scolaire. ■ Création d’une licence professionnelle et d’un Master en didactique . ■ Créer de nouvelles filières de formation pour diversifier l’offre de formation . ■ Assurer la formation des cadres de contrôle de l’enseignement élémentaire et de l’éducation préscolaire ( Inspecteurs , inspecteurs adjoints , inspecteurs- formateurs , DSEE etc.) ■ Assurer provisoirement la formation académique et pédagogique des professeurs du collège et du lycée En somme , la Guinée doit élaborer un pacte enseignant portant sur la construction d’écoles expérimentales, techniques et scientifiques de hautes technologies appelées écoles du futur dotées d’enseignants et d’élèves ayant accès aux outils numériques ( équipements informatiques , logiciels ,vidéo projecteur et et des plate-formes numériques. Oui c’est possible si la volonté politique y est. Car il n’ya de ressources que d’hommes. Seule la valorisation du capital humain nous permettra de transformer nos immenses potentialités naturelles en opportunité de développement et de prospérité partagée et faire de la Guinée un pays émergent. 1 pièce jointe • Analyse effectuée par Gmail

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